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La loi de finances votée par les parlementaires vendredi 18 décembre 2020 se veut soucieuse du volet social. Avec une forte teneur sociale, le budget s’équilibre en ressources et en charges à 1 521,6 milliards de francs CFA. Les recettes budgétaires s’établissent à 839,6 milliards et les dépenses budgétaires sont chiffrées à 1 120,4 milliards. Cette loi a été adoptée dans un paysage piétiné par la covid-19 et dans lequel le Togo, comme les autres pays, est exposé au danger. Tout de même, les mesures de riposte économiques, fiscales et sociales lui permettent de rester debout. Les perspectives pour 2021 sont rassurantes. Elles permettent de tabler sur une croissance de 4,7% dans l’hypothèse d’une rapide maîtrise de la pandémie.
Le bien-être social mis en avant
Les
pouvoirs publics accordent 445,1 milliards de francs CFA au social contre 401,7
milliards en 2020, ce qui équivaut à une hausse de 10,8 %. Précisément,
65,7 milliards sont alloués à l’agriculture et l’agro-industrie. 09 milliards
de francs CFA sont réservés aux pistes rurales afin de faciliter l’accès des
producteurs et des populations rurales aux marchés ainsi qu’aux infrastructures
de base de santé et d’éducation.
La santé et l’éducation convenablement
soutenues
Le
secteur sanitaire est crédité de 77,9 milliards de francs CFA pour un meilleur
fonctionnement en 2021 tandis que 195,5 milliards sont dédiés à l’éducation,
secteur incontournable dans le processus de développement national. S’agissant
du numérique, le pays matérialisera davantage les projets d’identification
biométrique, le e-administration, l’informatisation du casier judiciaire, etc.
25,5 milliards sont apprêtés à ces fins. Quant aux secteurs de l’eau et de
l’énergie, 65,9 milliards leur seront consacrés en 2021.
Pour
assurer la sécurité des citoyens et garantir la paix, le pays expérimentera la
loi de programmation militaire. A cet effet, le Togo prévoit pour la défense et
la sécurité, une allocation budgétaire de 82,5 milliards de francs CFA.
Grosso-modo, le gouvernement consacre plus de la moitié du budget (53,7%) aux
secteurs prioritaires notamment la santé, l’éducation, l’eau et l’énergie,
l’agriculture, la protection sociale et l’inclusion financière. Malgré la crise
sanitaire, le montant affecté à ces secteurs a connu une augmentation
substantielle par rapport à l’année 2020 qui était de 52,9%. D’énormes défis
restent cependant à relever.
Chérifatou A. TCHAKOURA
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