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L’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF-Togo) a officiellement repris vendredi 29 janvier 2021, ses activités pour l’année 2021. A l’occasion, une conférence inaugurale portée sur les spécificités du nouveau code de la presse, a réuni d’imminentes personnalités au nombre desquelles, professionnels de média, autorités gouvernementales, juristes, experts en communication et membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC).
Adopté il y a quelques
mois, le nouveau code de la presse intègre des innovations que les professionnels de médias se doivent
de connaître pour exercer leur métier en tout professionnalisme.
Fort de cette nécessité,
la cérémonie inaugurale des activités 2021 de l’UPF Togo, a permis aux acteurs
de mûrir des réflexions sur la profession de journaliste et de passer en revue
les spécificités du nouveau code de la presse.
Après un bref discours de circonstance prononcé par
Loïc Lawson, Président de l’UPF Togo et Prof Akodah Ayéwouadan, Ministre de la
Communication, qui a d’ailleurs pris une part active aux discussions, place a
été laissée aux panélistes pour entretenir l’assistance sur les
caractéristiques du nouveau code de la presse.
« Le nouveau code de la presse tel qu’il a été voté, a trois
(3) aspects principaux qu’il faut retenir. Le premier, c’est que le texte a
pris en compte la presse en ligne ce qui n’était pas le cas. Le deuxième
aspect, le code met l’accent sur le statut du professionnel de la communication
en décernant trois (3) catégories, et c’est une disposition nouvelle qui relève
le niveau général de la presse. Et la troisième chose qu’il faut retenir, c’est
l’entreprise de presse, qui est désormais une société avec un certain nombre
davantage », a souligné Babaka
Badjibassa Casimir, Rapporteur de la HAAC.
Mieux, le nouveau code de
la presse impose également des compétences aux professionnels de média, qui sont
dorénavant appelés à faire de la presse professionnelle en respectant les codes
et règles déontologiques qui s’imposent.
« Aujourd’hui, il faut davantage de formation pour les
journalistes. Et à l’ISICA au Campus de Lomé, on essaie de mettre l’accent sur
la formation à travers ce qu’on appelle le PROFAMED pour accompagner les
journalistes qui étaient déjà en fonction et qui exercent depuis des années afin
de leur permettre de renforcer leur capacité. Il faudrait aller vers
l’information, faire en sorte que l’information que l’on doit publier soit
crédible et prendre soins de ce qu’il faut pour la publier », a relevé Dr Anoumou Amékoudji, Journaliste, Enseignant
Chercheur à l’ISICA.
Revenant sur les
spécificités du nouveau code, l’Enseignant chercheur rappelle que ce code
définit mieux la qualité du journaliste en précisant que pour l’être, le
premier critère qu’il faut réunir, « c’est d’être formé dans une école de journalisme après
viennent d’autres critères ».
Partant du principe que le
journaliste en dérogeant à la règle du professionnalisme, peut tomber sur le
coup de la loi, Me Attoh Koffi Messan, Avocat au Barreau du Togo, invite pour
sa part les professionnels de médias, à faire du respect de la déontologie de
la presse, un outil de travail.
Rappelons que le panel
animé par Me Koffi Sylvain Mensah Attoh, Avocat au Barreau du Togo, Dr Anoumou
Amekoudji, Journaliste, Enseignant-Chercheur à l’ISICA, Dr Saïbou Mikaila
Abass, Journaliste-Sociologue et Consultant en Communication et Babaka Badjibassa
Casimir, Rapporteur de la HAAC, a vu également la participation des autorités
gouvernementales. Il s’agit entre autres, de Pr Akodah Ayéwouadan, Christian
Trimua et de Reckya Madougou, respectivement Ministre de Communication, Ministre des Droits de l’Homme et Conseillère
spéciale du Chef de l’Etat.
Caleb
AKPONOU
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