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L’amélioration du bien-être est au cœur de la politique gouvernementale togolaise. En témoigne les différents projets sociaux qui se déroulent dans le pays. Mieux, le Plan national de développement (PND) réserve une part de 65% pour les investissements privés avec un accent mis sur le Partenariat public-privé (PPP). Aujourd’hui, des secteurs font les choux gras de cette stratégie bénéfique notamment l’agriculture qui fournit 20% des recettes d’exportation.
Pour mener à bien le PND, l’Etat a créé Togo Invest
dont l’objectif est de nouer des partenariats public-privé sur de grands
projets à travers des investissements stratégiques. Ces partenariats permettent
d’enregistrer des résultats reluisants dans le secteur agricole qui représente
40% du PIB.
Des Togolais plus autonomes
Sur le plan national, grâce à la promotion de
l’investissement privé, des jeunes entrepreneurs se sont rués vers la filière
ananas, l’apiculture, l’aquaculture, le karité, le sésame, le soja, le fonio,
les légumes, avec l’implantation de nouvelles usines de transformation de
produits agroalimentaires. Il y a par exemple l’usine de transformation du soja
en huile de Sokodé dont la construction a coûté 193 millions de francs CFA et
celle de Jus Délice SA, implantée à Tsévié et financée à 02 milliards. Le
dévouement des entrepreneurs a permis au pays d’occuper la première place dans
la sous-région et le deuxième rang en Afrique en matière d’exportation de
produits bio vers l’Europe.
Au plan international, le couronnement des réformes
opérées pour promouvoir les investissements privés étrangers au Togo a été la
privatisation de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) dont 51% du
capital social a été concédé à la société singapourienne Olam. Cette
privatisation a son sens dans la mesure où elle rendra plus productive
l’industrie textile du Togo. De fait, ces retombées enregistrées sont le fruit
des réformes intervenues pour faciliter les partenariats public-privé.
Quelles sont ces réformes ?
Il y a la transformation du Mécanisme incitatif de
financement agricole fondée sur le partage de risques (Mifa) en société anonyme,
un an après sa création. Il a mobilisé 14 milliards de francs CFA auprès des
établissements financiers nationaux et internationaux. Cette somme a profité à
144 000 acteurs agricoles dont 123 000 producteurs, le tout couronné par
la création de 162 678 emplois directs et indirects. En 2020, 26 milliards de
francs CFA ont été mobilisés sur les 50 milliards prévus, malgré les impacts
socioéconomiques provoqués par la pandémie de coronavirus.
De surcroît, il y a la réduction significative du coût
d’acquisition des intrants agricoles ; l’exonération des taxes et droits
fiscaux sur les équipements et matériels agricoles ; l’élaboration de la carte
de fertilité des sols ; la création des pôles de développement économique
régionaux à travers les projets de désenclavement des zones rurales à fort
potentiel agricole. Ces réformes ont été confortées par celles opérées pour
améliorer le climat des affaires comme les mesures prises pour faciliter la
création d’entreprises ; l’exécution des contrats ; le nouveau code des
investissements, la sécurisation des investissements à travers des
dispositions réglementaires prises dans le domaine judicaire ; l’obtention de
prêt et la dématérialisation des opérations douanières à l’importation et à
l’exportation.
Edem KOAMI
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