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À partir de jeudi 18 mars 2021, de nouvelles grilles tarifaires entrent en vigueur aux postes de péage au Togo. L’annonce a été faite lundi 15 mars 2021 à Lomé, par Zouéhatou Kassah-Traoré, Ministre des Travaux publics en compagnie d’Affoh Atcha-Dedji, Ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires et du Gal Yark Damehame, Ministre de la Sécurité et de la protection civile. Et en plus des nouveaux tarifs, désormais obligation est faite aux engins à deux (2) roues de payer aux postes de péages.
Pour mener à bien sa
politique des grands travaux notamment l’entretien et la réhabilitation des
infrastructures routières, le Gouvernement togolais a décidé en 2020, du
réajustement des prix aux péages.
Ainsi à partir de jeudi,
une nouvelle grille entre en vigueur et inclue les engins à deux (2) roues. Dorénavant,
la contribution sera de 50 FCFA pour les engins à deux roues, 100 pour les
tricycles et 500 FCFA pour les véhicules légers.
En ce qui concerne les
minibus de 9 à 15 places, leurs contributions sont fixées à 600 FCFA et à 1500
FCFA pour les autocars et Bus.
Quant aux poids lourds,
les 2 essieux devront payer 2500 FCFA. Les 3 essieux payeront 3000 FCFA, les 4 essieux payeront 3500 FCFA. Et
les 5 essieux et plus payeront 5000 FCFA.
Selon Mme Kassah-Traoré,
les nouveaux prix se justifient par le fait que le Gouvernement doit combler le
gap afin d’entretenir et de disposer le pays de nouvelles infrastructures
routières.
« De façon globale lorsque les évaluations sont faites par
rapport à l’existant, il faut en moyenne par an 30 milliards de FCFA pour
entretenir nos routes mais c’est seulement 17 milliards par an qu’on arrive à
mobiliser. Et donc c’est des efforts supplémentaires que l’Etat déploie, que
nous tous Togolais, usagers des axes routiers, nous déployons pour pouvoir
vraiment entretenir et maintenir la qualité de nos routes. Les tarifs qui sont
en cours aujourd’hui au niveau de nos péages ont été fixés depuis 2006. C’est
dire qu’il y a 15 ans, ces tarifs n’ont pas connu d’évolution ni de modification », a-t-elle expliqué.
Pour M. Atcha-Dédji, la décision de la nouvelle
tarification prise par le gouvernement a été partagée avec les usagers de la
route.
« (…) Nous avons eu plusieurs séances avec la Faitière Patronale
Togolaise des Transporteurs Routiers pour échanger, pour expliquer, pour qu’on
se comprenne avant toute chose. Après nos diverses rencontres avec la faitière,
elle a vu que c’était nécessaire. Nous sommes en harmonie», a-t-il déclaré.
A en croire, le Gal Yark Damehame, l’augmentation des
prix permettront au Gouvernement de disposer davantage de moyens en vue de l’entretien
et la construction des routes.
« Les nouveaux tarifs devront non seulement contribuer à la
maintenance de la route mais permettront
également de construire de nouvelles», a-t-il
indiqué.
Société publique en charge
de l’entretien et de la réhabilitation des infrastructures routières, la
Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER), se réjouit de
la nouvelle mesure.
« Pour la SAFER, il s’agit d’une heureuse nouvelle car les
ressources mobilisées ne couvrent pas du tout les besoins sur le
terrain », a laissé entendre
Sylvain Outchantcha, Directeur général de la SAFER.
La
contribution au péage, une obligation
Considéré comme un droit
que l’on doit s’acquitter pour franchir un passage, le péage peut s’appliquer
aux personnes, aux véhicules ou aux marchandises transportées.
Dans le cas du transport
routier, ce frais qui s’applique particulièrement aux véhicules et moyens de
transport, permet donc d’entretenir les routes, de les réhabiliter et de
construire de nouvelles infrastructures dans la mesure du possible.
@gapola
Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com
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