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La Cheffe du Gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a obtenu mardi 16 mars 2021, une prorogation de six (6) mois de l’état d’urgence sanitaire. Adoptée à l’unanimité par les Députés, la nouvelle loi permettra au Gouvernement de poursuivre le déploiement de ses efforts dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19.
Face à l’augmentation des
contaminations liées à la Covid-19, le Gouvernement veut maintenir la vigilance
et adapter la riposte suivant l’évolution de la pandémie.
Ainsi, la Cheffe du Gouvernement,
Victoire Tomegah-Dogbé, a obtenu mardi à l’hémicycle, une prorogation de six
(6) mois de l’état d’urgence sanitaire.
Adoptée à l’unanimité par
les Députés, la nouvelle loi vient remplacer celle votée le 15 septembre 2020,
et autorise le Gouvernement à prendre par ordonnance, des mesures visant une
riposte efficace contre la pandémie.
Avant tout, la demande de
prorogation de l’état d’urgence est constitutionnelle. Elle intervient à la demande du Conseil scientifique, qui a
émis un avis pour sa reconduction.
« La protection de nos
populations reste une priorité… C’est dans le but de permettre au
gouvernement de disposer du cadre juridique lui permettant d’agir rapidement et
efficacement, que j’ai sollicité la représentation nationale d’une part, pour
la prorogation du délai d’habilitation en vue de prendre de mesures
nécessaires, et d’autre part, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire », a indiqué Mme Dogbé.
Ainsi, la nouvelle prorogation
votée, offre pour une durée de six (6) mois, les outils nécessaires au
gouvernement pour une riposte plus efficace.
Une
nécessité
Malgré les mesures
audacieuses prises pour la riposte contre la Covid-19, la pandémie du
coronavirus reste une préoccupation dans le pays.
Pour Yawa Djigbodi Tségan,
Présidente de l’Assemblée nationale, il faut maintenir un dispositif juridique
calibré, qui devra permettre au Gouvernement de poursuivre ses efforts afin de
limiter la propagation de la pandémie.
« La prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 16 septembre
2021, permettra non seulement de conserver les mesures strictement nécessaires
à la lutte contre l’épidémie, mais aussi une réactivité indispensable en cas de
résurgence localisée du virus… Il s’agit d’un dispositif juridique et
proportionné qui concilie l’objectif de valeur constitutionnelle de promotion
de la santé, consacrée par l’article 34 de la constitution, avec la protection
des autres libertés fondamentales », a-t-elle
déclaré.
Rappelons jusqu’à ce jour,
le Togo récence 8222 cas confirmés, dont 1313 actifs, 6813 guéris et 96 décès.
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