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La prostitution des jeunes filles au Togo, préoccupe l’Association Petite Sœur à Sœur (PSAS). Elle a réuni jeudi 29 avril 2021, des autorités administratives et traditionnelles de la commune de Lomé, pour réfléchir sur le phénomène afin de proposer des alternatives à ces jeunes filles pour l’abandon du plus vieux métier du monde.
Dans le cadre du Projet « Amélioration
des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes
vulnérables et leurs familles », financé
par l’Action Medeor et le Ministère Fédéral Allemand chargé de la coopération
économique et du développement (BMZ), l’Association Petite Sœur à Sœur (PSAS) a
organisé jeudi, une journée de réflexion à l’endroit des autorités
administrations et traditionnelles de la commune de Lomé. Objectif :
sensibiliser les acteurs politiques, traditionnels sur le phénomène de la
prostitution des jeunes filles en vue de les amener à faire des propositions
concrètes pour lutter contre le phénomène.
Placée sous le thème : « La contribution des autorités étatiques et
traditionnelles à la lutte contre la prostitution des jeunes filles », la
journée vise à informer les participants sur le phénomène de la prostitution
des jeunes et ses conséquences, à les amener à proposer des actions concrètes
qu’ils peuvent entreprendre dans leurs localités pour prévenir le phénomène et
susciter la collaboration entre les différents acteurs pour lutter contre le
phénomène de la prostitution.
Pour Ama Yawo-Akokotse, Directrice exécutive de l’Association PSAS,
les autorités administratives et traditionnelles ont un rôle capital à jouer
dans la lutte contre la prostitution dans le Grand Lomé.
« Nous allons faire des
présentations sur l’ampleur du phénomène, les conséquences et les endroits où
ces activités se déroulent. Ensuite, nous allons identifier avec ces leaders
des actions concrètes qu’ils peuvent mener dans leur localité respective », a-t-elle déclaré.
Selon Silete-Tsitsia Bamezon III, Chef du quartier de Kodjoviakope, les
autorités traditionnelles ne manquent pas de parler de temps à autre aux jeunes
filles qui s’adonnent à la prostitution dans les quartiers.
« Nous allons de temps en
temps dans les ghettos pour les moraliser, les conscientiser », a-t-il souligné.
Rappelons que pour venir à bout de la prostitution des jeunes
filles au Togo, l’Association Petite Sœur à Sœur (PSAS) propose entre autres
solutions le renforcement économique de ces jeunes filles par des formations à
des activités génératrices de revenus.
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