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Moteurs de développement économique, les usines participent à la création d’emploi et favorisent la transformation des produits locaux sur place. Avec son ambition de développement, le gouvernement togolais se donne pour priorité de booster l’installation des usines transformatrices et optimiser les chaines de valeur agricole.
Avec une contribution de 40% au Produit Intérieur Brut
(PIB), le secteur agricole emploi plus de 60% de la population active. Pour se
faire, le gouvernement s’est donc engagé à promouvoir la transformation du
secteur par la création des usines de transformation des produits agricole
locaux.
Comme annoncé par l’agenda présidentiel (2020-2025) et
la feuille de route gouvernementale, les usines de transformation poussent
davantage dans le pays. Il existe une usine de transformation de maïs en
produits dérivés à Tsévié ; une autre usine de transformation de
manioc pousse à Atakpamé. Elle créera des emplois et renforcera la résilience
socioéconomique des producteurs.
Aujourd’hui, la production annuelle du manioc est de
900 000 tonnes au Togo. Le pays enregistre 400 000 tonnes d’excédents
de manioc chaque année. L’installation de l’usine a démarré en septembre
2020 ; elle traitera 15 000 tonnes de manioc par an. Déjà, un millier de
jeunes producteurs ont ensemencé plus de 1 500 hectares dans la région qui
abrite l’usine.
Une
nouvelle usine à Wawa pour la transformation du gingembre
La préfecture de Wawa, située dans la région des
Plateaux, va abriter une usine de transformation de gingembre et de poivre,
deux produits très cultivés au Togo. 13,5 milliards de francs CFA seront
mobilisés pour installer cette usine. Elle créera près de 4 000 emplois grâce à
la collecte, le stockage, le traitement, la transformation et la
commercialisation. Elle fera monter la production à au moins 10 000 tonnes
de poivre à l’horizon 2024 et 200 000 tonnes de gingembre frais d’ici
2022. Actuellement, la production nationale du gingembre est de
60 000 tonnes par an.
Multiplication
des unités de transformation créatrices d’emplois
A côté des usines précitées, il y a Nioto SA qui
transforme des matières premières oléagineuses ; une usine de
transformation du soja et de l’arachide en huile et tourteaux à Sokodé, avec
une capacité de production de 6 000 tonnes par an ; l'usine "Jus
délice" installée à Gbatopé qui produit du jus d’ananas biologique. Elle a
une capacité de traitement de 1 500 kg de fruits par heure, capable de
produire 1 000 litres de jus. La production d’ananas biologique et
conventionnel au Togo est estimée aujourd’hui à 600 000 tonnes par an.
La mécanisation agricole est un objectif principal au
Togo. La modernisation de l’agriculture boostera la production, ce qui rend
plus indispensable la construction des usines transformatrices. Les décideurs
ont prévu d’accompagner la création d’au moins 2 000 entreprises agricoles par
an et d’organiser 50 000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement
et commercialisation des produits. Depuis un moment, les produits agricoles
locaux sont valorisés pour faire pousser dans chaque commune, des unités de
production et de transformation, créatrices d’emplois et réductrices des pertes
post récolte.
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