![]() |
Claude Améganvi |
Le Comité pour la libération des prisonniers politiques du Togo (CLPPT) exige la libération des détenus politiques, particulièrement, ceux qui sont malades. En conférence de presse jeudi 10 juin 2021 à Lomé, le CLPPT et les familles des détenus ont alerté l’opinion nationale et internationale, sur la santé précaire de certains détenus et la vague répressive contre la liberté d’expression au Togo.
La gravissime
détérioration de l’état de santé de certains détenus politiques préoccupe le CLPPT
et les familles des détenus politiques.
« Si des mesures urgentes ne sont pas prises, cinq détenus
politiques croupissant actuellement dans les prisons togolaises risquent de
connaître un sort tragique dans la prochaine période alors que nous avons déjà
connu 5 cas de décès certifiés sur un total de 8 ou 9 allégués des suites des
tortures qui leur ont été infligées », a
déclaré le CLPPT.
Les cas les plus
préoccupants sont ceux de Nambea Mehiouwa épouse Tagba, Akossi Souleman
Sakibou, Ouro-Adjana Arimiaou, Yacoubou Akililou et Kpatcha Gnassingbé, dont le
CLPPT exige la libération sans délai.
« Il faut être extrêmement clair. S’il arrivait quoi que ce
soit à l’un de ces détenus que ce soit un cas de décès, les autorités
togolaises seront tenues responsables et devront répondre demain. Il faut le
dire de la manière la plus forte parce que ces gens n’ont commis aucun crime,
ils n’ont pas volé. C’est simplement pour beaucoup d’entre eux le fait d’être
présents sur des plateformes WhatsApp qui constitue le crime qu’ils ont commis », a indiqué Claude Améganvi, Secrétaire général du CLPPT.
Selon Prof David Dosseh,
Président du CLPPT, l’objectif du Comité est de parvenir à trouver des
solutions efficaces et définitives à l’incarcération des détenus politiques et
permettre aux familles d’exprimer leurs désarrois.
La
vague répressive, l’autre préoccupation
Le CLPPT reste préoccupée
par l’intensification de la vague répressive de ces derniers jours dans le pays.
Pour les Responsables du
CLPPT, la vague répressive contre les libertés publiques et tout
particulièrement la liberté d’expression au Togo, se confirme par les affaires
Djimo Oré et Paul Missiagbeto.
Tous deux des politiques,
le premier a été arrêté puis condamné à trois ans de prison pour des propos
jugés attentatoires à l’honneur et de trouble aggravé dans la cadre de la
célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance. Le second,
accusé de tentative de trouble de l’ordre public, a été déféré sans être
présenté devant un juge.
Caleb
AKPONOU
Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com
Tél : (00228) 92 42 51 78 / 97 85 10 60 :
Pour vos reportages, annonces et publicités, contacter le service commercial de
votre site Gapola.
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire