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La création de richesse passe également par l’amélioration du climat des affaires. Depuis quelques années et avec les réformes qui ont propulsé le Togo au rang des pays les plus réformateurs du Rapport Doing Business 2019 de la Banque Mondiale, l’on note un regain des populations togolaises à l’auto-emploi gage d’un développement durable.
Face à la récurrence du
chômage, l’auto emploi constitue le moyen le plus efficace pour les populations
de se créer leur propre emploi
Ainsi,
l’amélioration du climat des affaires aidant, plus aucun jour que les togolais
ne se ruent au Centre de formalité des entreprises (CFE), pour formaliser ou
créer leur propre entreprise. De janvier au 1er juillet 2021, 7 311
sociétés ont été créées, ce qui représente une progression de 21% par rapport à
la même période l’année passée, où 6 063 entités avaient été enregistrées
par le Centre de formalité des entreprises (CFE). De ce chiffre, 6 055
initiatives entrepreneuriales ont été l’œuvre des Togolais, soit 82,82% du
nombre total d’entreprises mises en place. Les 17% restants ont été
l’initiative des étrangers.
Précisément,
5 375 entreprises ont été créées par des hommes (73,52%). Les femmes se sont
occupées de mettre en place 1 936 entités, soit 26,45% des 7 311
entreprises. En réalité, le CFE a noté 4 447 entités formalisées par des
personnes physiques (60,83 %) et 2 864 (39,17%) par des personnes morales.
Près de 2 500 Sociétés à responsabilité limitée (Sarl) ont été enregistrées,
dont 2 274 actes sous seing privés et 229 actes notariés.
Adieu
les contraintes !
L’essor
des entreprises au Togo s’explique par la digitalisation totale des procédures
de création des Sarl, la réduction de 90% des frais de création d’entreprise
(de 262 000 francs CFA en 2012 à environ 30 000 francs aujourd’hui),
la réduction drastique du délai de création d’entreprise (de plusieurs jours
auparavant en quelques heures dorénavant), la suppression des droits
d’enregistrement et de timbres à la création ; la libéralisation du
capital social et de la valeur nominale des parts sociales, l’interconnexion de
la base de données des entreprises via le Registre du commerce et du crédit
mobilier (RCCM), la gratuité de la publication des annonces légales sur le
site web du CFE, etc.
En
Conseil des ministres le 07 juillet 2021, le gouvernement a examiné un projet
de décret portant approbation de la charte des très petites, petites et
moyennes entreprises. La nouvelle catégorisation permettra aux entreprises
d’être aguerries pour la concurrence régionale et internationale. Son adoption
contribuera à la mise en œuvre des projets prévus au profit du secteur, dans le
cadre de la feuille de route gouvernementale (2020-2025). Aujourd’hui, on
dénombre plus de 103 000 entreprises créées sur le territoire.
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