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La crise sanitaire due à la pandémie de la covid-19 a frappé de plein fouet l’économie togolaise. Ceci se traduit par le ralentissement des activités et la baisse des productions. Pour remédier à la situation, le gouvernement a mis les bouchées doubles. C’est ainsi qu’une politique visant à garantir la résilience des services financiers a été concoctée. Objectif, mettre en place les conditions pour une relance économique post-covid réussie.
Selon un rapport issu de la 3ème session du
Conseil national du crédit, le Togo est sur le point d’enregistrer une
croissance économique positive. Grâce à la reprise des activités, le taux de
croissance a été revu à la hausse. Projeté à 4,8% en début d’année, il devrait
s’établir à 5,3% en cette fin d’année, soit un raffermissement de 50 points de
base par rapport à la prévision initiale.
Une
multitude d’actions menées
Au rang des mesures opportunes qui ont été décrétées,
il y a les prises en charge des tranches sociales des factures d’eau et
d’électricité sur le territoire, le renforcement du contrôle des exportations
des produits de grande consommation et la mise en vente des stocks de sécurité
alimentaire depuis le 31 mai 2021. Toutes ces mesures ont permis de contenir
l’inflation qui était évaluée à 3,9% en fin août. Afin de renforcer le cadre
macroéconomique, il y a eu l’opérationnalisation de la Plateforme industrielle
d’Adétikopé, le démarrage des activités du port sec, du parking à camions et de
l’usine d’assemblage de véhicules électriques, M Auto Togo.
Des
conditions favorables aux TPME
Sur instruction du chef de l’Etat Faure
Gnassingbé, des mesures ont été prises à l’endroit des Très petites et moyennes
entreprises (TPME) qui constituent le socle de l’économie togolaise. Afin de
créer un environnement propice à l’investissement, le pays a fait adopter la
charte des TPME. Elle leur permet de recevoir davantage d’appuis. Par
conséquent, ces entreprises peuvent élargir leurs activités, avec à la clé la
création de nombreux emplois.
Par ailleurs, l’optimisme qui règne autour du
redressement de l’économie a été facilité par la partition des banques et des
systèmes financiers décentralisés. Les statistiques révèlent que les banques
ont octroyé 217 milliards de francs CFA de crédits au deuxième trimestre 2021,
soit une augmentation de 59% par rapport à la même période de l’année 2020. Les
institutions de microfinance, quant à elles, ont octroyé 47 milliards de crédits,
soit une hausse de 38%. Les populations togolaises peuvent s’attendre à des
lendemains meilleurs.
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