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Prof Dodzi Komla Kokoroko |
Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat a expliqué vendredi 05 novembre 2021, ce qui a motivé sa décision mettant fin aux fonctions de 1192 directeurs d’établissements du préscolaire et primaire public. Sur la TVT, Prof Dodzi Komla Kokoroko appelle les enseignants au dialogue et à dépassionner le débat de la question éducative qui est un bien trop précieux pour être laissé aux amateurs.
En effet, par arrêté du 04
novembre 2021, Prof Kokoroko a mis fin aux fonctions de 1192 directeurs d’écoles
primaires publiques et a instruit les directeurs régionaux de l’éducation pour
leur redéploiement en qualité de chargé de classe dans une école primaire
publique.
Pour le ministre, la
question de l’éducation est trop précieuse et doit être abordée avec un peu
plus de sérieux. D’où l’engagement du gouvernement a gratifié les enseignants
en cette période de covid-19, pour l’amélioration de leur condition de vie et
une éducation qualitative au Togo.
« La
gratification juridiquement est une libéralité de nature bénévole que
l’employeur met à la disposition des employés. Et sa mise en œuvre ou son opposabilité
convoque un certain nombre de conditions, lesquelles ne sont pas encore réunies
», a-t-il expliqué.
Pour Prof Kokoroko, la
décision prise concernant les 1192 directeurs d’écoles n’est que l’application
des lois en vigueur au Togo.
« Le droit de
grève s’exerce conformément aux dispositions en vigueur et le Togo est un pays
de droit. Sur ce point, nous appliquons les règles et dispositions en vigueur.
Un chef d’établissement qui désobéit aux instructions tombent sur le coup de la
loi », a rappelé Prof Kokoroko
avant d’ajouter, « les conséquences à tirer
sont que les grèves illégales sont sanctionnées par la loi ».
Le
dialogue, une priorité du gouvernement
Pour les ministères des
enseignements et du dialogue social, le dialogue reste la priorité du
gouvernement pour trouver des solutions durables et reformer de façon
structurelle l’éducation au Togo.
« La doctrine
du ministère des enseignements et du ministère de la fonction publique et du
dialogue social reste le dialogue. Et c’est dans ce sens que, nous avons reçu
dans la semaine tous les syndicats y compris la FESEN. Nous sommes revenus sur
les acquis et faiblesses de l’éducation car elle reste une priorité. La
gratification est une promesse et le gouvernement n’entend pas revenir là-dessus
car il voudrait accompagner les enseignants pour leur exemplarité dans la
période du covid-19 », a-t-il
indiqué avant d’ajouter : « Il n’y a pas
de problème dans le secteur éducatif. Il est juste question de rappeler à ceux
qui ne veulent pas respecter les lois, d’assumer leur responsabilité. Nous voulons
régler le problème de l’éducation en tenant compte de nos réalités. Et les
portes du dialogue sont toujours ouvertes pour des débats constructifs ».
Rappelons que de nouveaux
directeurs sont nommés à la place de ceux démis de leurs fonctions.
Caleb
AKPONOU
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