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L’assurance maladie, système de prise en charge d’un citoyen face aux difficultés financières liées aux soins en cas de maladie ainsi qu’un revenu minimal lorsque l’affection prive la personne de travail, est en vogue au Togo ; c’est le moins qu’on puisse dire. Par des actions coordonnées, l’Etat fait étendre de façon accélérée cette protection sociale, vue comme un moyen de distancer la pauvreté, renforcer la paix, développer le capital humain dans un pays solidement bâti.
Outre les couches sociales déjà assurées dans le
processus d’assurance maladie universelle, les pouvoirs publics ont étendu,
depuis le 05 novembre 2021, la protection sociale aux maires et conseillers
municipaux des 117 communes. Dorénavant, ils peuvent être assurés par l’Etat
dans des structures sanitaires spécifiques, contre une contribution financière relative
à leur capacité.
Une
assurance convenable
La couverture maladie offerte aux élus locaux repose sur
02 polices d’assurance qui sont l’assurance santé et l’assurance individuelle
accident. La première assurance concerne 750 conseillers municipaux qui ne
disposent pas encore d’assurance santé. La deuxième police garantit le
remboursement des frais médicaux en cas de dommages corporels subis par
l’assuré lors d’un accident. En cas d’invalidité, elle prévoit pour l’assuré ou
ses ayants droit (en cas de décès), le paiement d’un capital.
L’assurance individuelle accident prend en compte tous
les 1 527 conseillers municipaux, pour un capital de 05 millions de francs
CFA en cas de décès et d’invalidité suite à un accident et 500 000 francs
pour les frais médicaux. Cette initiative est salutaire en ce sens qu’elle
permet au pays d’augmenter le taux de populations déjà assurées et de booster le
processus de décentralisation qui est un autre facteur d’émergence.
La
couverture sociale, un droit pour tous
Et ce depuis le 12 octobre 2021, date à laquelle les
députés ont voté unanimement le droit de tous les citoyens à l’assurance
maladie universelle. Dans la foulée, le projet Services de santé essentiels de
qualité pour la couverture sanitaire universelle (SSEQCU), financé à près de 40
milliards de francs CFA, a été actionné pour protéger 60% de la
population ; construire 200 nouvelles installations sanitaires de niveau
primaire ; réhabiliter 300 centres de santé, déployer 4 000 employés nouvellement
formés ; améliorer l’accès des populations aux médicaments. Faut-il passer
sous silence l’assurance maladie de l’Inam offerte aux agents publics et assimilés
? Assurément pas.
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