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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) renforce la capacité de lutte des pays de la sous-région contre le choléra. Vendredi 25 mars 2022 à Lomé, elle a initié des ateliers de simulations pratiques de prises en charge des malades du choléra. Objectif, permettre au Togo, Mali, Sénégal et à la Côte d’Ivoire de maitriser le mécanisme de riposte et de prise en charge rapide des malades du choléra.
Selon Dr Mory Keita, responsable
OMS chargé de l’évaluation risque, les travaux font suite aux séances théoriques
au cours desquelles, les capacités des acteurs ont été renforcées sur des
éléments théoriques.
« La session
pratique a pour objectif de montrer aux participants, comment monter un centre
de traitement CTC ou UTC. Il s’agit de leurs montrer comment fonctionne le
circuit de passage du patient pour éviter des contaminations dans le cycle de
traitement. Aussi, il question de leurs montrer comment monter dans un temps
record, un centre de prise en charge », a-t-il
expliqué.
Quel
est alors le circuit ?
Pour Ahmadou Wouna, logisticien
de l’OMS, il est important de savoir ce qui rentre dans le cadre du choix du
site et les difficultés inhérentes.
« Le circuit
normal est purement médical. Mais la logistique s’occupe de la mise en pratique
de la construction. Généralement, c’est constitué d’un triage, d’une salle
d’observation, d’une salle d’hospitalisation et autres espaces comme la morgue,
les zones à déchets et éventuellement les toilettes », a-t-il
déclaré.
A en croire Miantoloum Djekosse,
logisticien OMS basé au Togo, les étapes à suivre par le patient à son arrivée
est d’une importance capitale.
« Quand il y
a un patient de choléra, on l’amène dans la zone de triage où on analyse son
cas. S’il est très déshydraté, on l’hospitalise. Et si c’est un patient dont le
cas n’est pas confirmé, il est en observation le temps des résultats de ses
analyses. Si les résultats sont positifs, le patient est hospitalisé. Le cas
contraire, il est libéré », a-t-il
indiqué.
La
prise en charge
Globalement, la prise en
charge est divisée en zones. Elle peut être désignée par zone verte ou rouge en
fonction des cas.
« Les zones
sont désignées en fonction des risques. Si le risque est moins élevé, on peut
parler de zone verte mais s'il est fort élevé, il s'agit d'une zone rouge. Tout
compte fait, quand un malade rentre dans un centre de traitement, il passe par
le triage où il est soumis à des analyses pour déterminer s’il s’agit d’un cas
suspect ou d’un cas avéré », a expliqué
Dr Keita.
Rappelons que la formation
des acteurs par l’OMS, vise à préparer les pays à la riposte et à l’élimination
du cholera à l’horizon 2030.
Caleb
AKPONOU
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