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Le Collectif des Associations Contre l’Impunité (CACIT) tient à l’application des mécanismes de lutte contre l’impunité. Mercredi 23 mars 2022, à Lomé, le CACIT a soumis à validation, le projet de rapport de l'étude sur le fonctionnement des mécanismes de lutte contre l’impunité au Togo pour plus d’efficacité de la lutte dans le pays.
Dans le cadre de la lutte
contre l’impunité au Togo, le CACIT a commandité une étude qualitative et
quantitative pour mieux déceler ce qui entrave la lutte et sortir des
propositions pour relever le défi.
Réalisée conformément aux
normes internationales, par un consultant et un jury composé des représentants
du PNUD, du ministère de la sécurité et du CACIT, l’étude a permis de faire l’état
des lieux, de relever les difficultés et de proposer des solutions.
Selon Me Claude Kokou
Amegan, PCA du CACIT, le Togo a pris de part et d’autre des engagements pour la
promotion des droits de l’homme et la lutte contre l’impunité.
Cependant, en dépit des
efforts et initiatives, l’impunité et la corruption persistent d’où la
nécessité d’agir pour un avenir juste et plus serein.
« Cette étude
réalisée en collaboration avec les victimes des droits de l’homme, a pour
objectif d’améliorer l’accès à la justice, pour que la lutte contre l’impunité soit
effective avec des résultats probants. Dans notre institution, nous avons
l’habitude de travailler avec divers partenaires et même des acteurs étatiques.
Et nous nous sommes rendus compte qu’il était essentiel d’avoir des données qui
nous permettrais de rendre nos actions plus efficaces. Et c’est dans cet
optique que nous avons jugé de mener cette étude », a indiqué Doris Guinhouya, responsable du département de
la promotion des droits de l’homme et du genre au CACIT.
Au-delà, l’étude s’inscrit
dans le cadre des réformes entreprises par le Togo, pour lutter contre les
actes de violation des droits de l’homme.
« L’étude
nous a permis de relever un certain nombre d’insuffisances au plan normatif,
opérationnel et institutionnel. Au plan normatif, il ressort qu’il manque
certains décrets d’application pour la mise en œuvre de certaines lois. Au
niveau institutionnel, il y a un problème de dépendance des organismes souvent
influencés par le pouvoir public. Au niveau opérationnel, les institutions et
organismes manquent de ressources financières, matérielles et humaines », a
rappelé Télou Wiyao Hodabalo, juriste de formation et consultant associé à
l’étude.
Relever
les défis
Pour plus d’efficacité, les
résultats de l’étude recommandent que les textes soient revisités pour répondre
aux normes internationales afin de renforcer davantage les mécanismes de lutte
contre l’impunité, la résilience des acteurs chargés de lutter contre le
phénomène, des institutions et organismes en termes de ressources qualifiées et
de contrôle citoyen d’actions publiques.
Caleb
AKPONOU
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