Le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) ne baisse plus la garde contre le harcèlement sexuel et la violence faite aux femmes en milieu hospitalo-universitaire. Vendredi 11 mars 2022, le SYNPHOT a célébré la femme agent de la santé, à travers une journée de réflexion sur la thématique.
Placée sous le thème : « Lutte contre le harcèlement sexuel et la violence
faite aux femmes en milieu hospitalo-universitaire »,
l’initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée
internationale de la femme (JIF).
A l’occasion, le SYNPHOT a
sensibilisé les femmes agents de santé sur leurs droits et renforcé leurs participations
à la lutte contre le phénomène en milieu hospitalo-Universitaire.
Selon Me Emilie Azibli, épouse
Omolou, présidente de l’Association des Femmes Juristes du Togo, le viol et la
violence sexuelle sont des crimes et comme tels punis par la loi.
« Le viol et
la violence sexuelle sont combattus par la loi. Et si la violence faite aux
femmes arrive jusqu’au niveau du meurtre, elle est punie d’une peine allant de
20 à 50 ans. Aujourd’hui, on peut se réjouir de ce que le législateur togolais
a puis faire en matière de répression criminelle. Maintenant, reste à les
mettre en pratique », a-t-elle
indiqué.
Pour Mme Omolou, l’homme
doit pouvoir se contrôler dans tous les cas, surtout en milieu professionnel.
« L’homme
doit pouvoir se contrôler et l’instinct de l’homme doit pouvoir le permettre.
Rien ne peut justifier la violence ou le viol. Aujourd’hui, il va falloir que
les victimes de viol aient le courage de porter plainte. J’exhorte les victimes
de viol à pouvoir sortir de leur mutisme pour lutter contre le
phénomène », a-t-elle lancé.
A en croire Dr Gilbert
Tsolenyanu, secrétaire du SYNPHOT, tout sera mis en œuvre pour décourager ces pratiques
en milieu hospitalo-universitaire.
« Nous allons mettre des
mécanismes en place pour que les victimes puissent se plaindre mais surtout
avec l’accompagnement des juristes. Nous pensons que des actes seront posés
pour dissuader toute personne qui serait tenter de harceler, de violenter et de
violer des femmes agents de santé » a-t-il
déclaré.
Rappelons qu’outre la
journée de réflexion, le SYNPHOT a également marqué la JIF-2022 par des remises
de matériels aux maternités du CHU SO et du CHL et initié des sensibilisations
et campagnes de dépistages du col de l’utérus.
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