Un transfert monétaire est un montant d'argent remis à un ménage pour subvenir en tout ou en partie à des besoins de base et/ou de rétablissement. Dans son discours à la nation en début d’année 2018, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a juré de faire la part belle aux femmes, à la jeunesse et aux couches les plus défavorisées à travers une politique nationale de développement crédible. En février de la même année, il a lancé les Filets sociaux et services de base (FSB) qui prennent en compte les transferts monétaires.
Cet important projet consacré à l’emploi des jeunes ainsi
qu’à l’autonomisation des femmes, surtout en milieu rural, a permis à plus de
60 500 foyers répartis sur le territoire de bénéficier de plus d’un
milliard de francs CFA de transferts monétaires en 2021.
Mais
pas que
Outre ce soutien financier qui réduit considérablement la
pauvreté dans les cinq (05) régions du pays, les capacités d’environ 2 500 Comités
de développement à la base (CDB) ont été renforcées pour permettre à chaque
communauté de disposer d’un plan d’action. Il a été mis en place une centaine d’infrastructures
sociocommunautaires et économiques de base comme des unités de soins
périphériques, des bâtiments scolaires et des marchés.
Par ailleurs, 7 000 km de routes et pistes rurales
ont été entretenues. Les Filets sociaux et services de base englobent aussi la
distribution de nourriture en milieu scolaire. Sur ce volet, plus de 14
millions de repas chauds ont été distribués en 2021 à près de 95 000
écoliers.
Proximité
et accessibilité
Que seraient les familles sans grands moyens financiers
si les FSB n’existaient pas ? La question vaut son pesant d’or, d’autant
que les conditions de vie de celles-ci ont changé en quatre (04) années de mise
en œuvre de ce projet proche et accessible aux populations. En janvier 2021, l’initiative
pilotée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) avait
atteint la barre de 23 milliards de francs CFA décaissés au profit de 250
cantons les plus pauvres.
Jadis, on estimait à 7,1 milliards de francs CFA la somme
totale de transferts monétaires remise aux ménages ciblés dans 685 villages depuis
le début du projet. Quant aux cantines scolaires dont le coût annuel est évalué
à plus de 2,5 milliards de francs, elles permettent depuis 2018 de servir des
repas chauds à plus de 92 000 élèves de plus de 300 Ecoles primaires
publiques (EPP) en moyenne chaque année. Grâce à un financement additionnel de
18 milliards de francs CFA, 900 villages en tout bénéficieront encore de ces
transferts monétaires.
@gapola
Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com
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