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Jean-Pierre Fabre |
Bien qu’elle se fut tenue, il y a un peu plus de deux (2) ans, Jean-Pierre Fabre revient sur la présidentielle de 2020 et de sa saisine de la Cour de justice de la CEDEAO, sur la candidature de Faure Gnassingbé. Face à la presse mercredi 13 avril 2022 à Lomé, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) s’est prononcé sur les décisions du 22 mars 2022 de la Cour de justice de la CEDEAO.
Dans le cadre de la présidentielle
du 22 février 2020, le candidat de l’ANC avait introduit deux requêtes auprès
de la Cour de la CEDEAO. Ceci, après une tentative rejetée au niveau de la Cour
constitutionnelle du Togo.
En effet, la première requête
portait sur l’illégalité de la participation de l’actuel chef de l’Etat Faure
Gnassingbé, qui briguait sa quatrième mandature. La deuxième, portait sur la
récusation de deux juges de la Cour constitutionnelle à savoir Aboudou Assouma
et Kouami Amados-Djoko.
Selon M. Fabre, ces derniers
avaient déjà fait deux mandats à la Cour constitutionnelle avant leur
désignation en décembre 2019, en violation des règlements en vigueur.
Ainsi, l’affaire portée
devant la Cour de la CEDEAO le 07 février 2020, après une première saisine le
03 février 2020, a donné son verdict le 22 mars 2022.
« La Cour a statué. Contrairement à l’Etat togolais qui a plaidé l’incompétence de la Cour, la Cour s’est plutôt déclarée compétente. Sauf que dans sa décision, elle dit que la requête est irrecevable parce que le requérant M. Fabre n’a pas fourni la preuve des préjudices directs et personnels. Ce don je m’étonne, parce qu’en dehors de ma personne, toutes les populations sont victimes de la fraude électorale », a indiqué M. Fabre.
Que
conclu l’ANC ?
Des sentences de la Cour de
la CEDEAO, l’ANC note avec satisfaction que la Cour se soit déclarée compétente
pour recevoir les griefs de M. Fabre. Aussi, se dit-elle satisfaite que l’Etat
défendeur ait reconnu le bien-fondé de la requête introduit par son président.
Cependant, la décision de la
Cour de rejeter la requête de M. Fabre aux motifs d’absence de preuves pour la requête sur la Cour constitutionnelle, semble
ne pas convaincre l’ANC et son président.
« La Cour
semble avoir perdu de vue qu’en dehors de la personnalité de Jean Pierre Fabre,
ce sont le droit de tout le peuple togolais à choisir leurs dirigeants qui ont
été violés dans l’organisation inéquitable de la consultation électorale du 22
février 2020 », a indiqué le parti
qui appelle, la classe politique à œuvrer pour des réformes en profondeur.
Caleb
AKPONOU
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