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Sani Yaya, ministre de l’Economie et des finances a présidé jeudi, la 1ère réunion de l’année du Conseil National de Crédit (CNC). La réunion a été consacrée à la situation économique du Togo, à l’analyse des avancées et défis à relever pour une économie forte et résiliente.
Des perspectives économiques
du Togo, il ressort que le rythme de progression de l’activité économique devrait
s’accélérer pour atteindre 6,1% en 2022, contre 5,3% en 2021.
« Cette
reprise accélérée de l’activité économique s’accompagne malheureusement de la
hausse du niveau général des prix au plan mondial où le taux d’inflation
avoisine 9% dans certains pays avancés », fait constater M. Yaya.
En effet, la progression du
financement de l’économie et de l’évolution du secteur financier au Togo, se
décline à quatre (4) niveaux.
Le premier point positif
porte sur la progression des concours bancaires. Il se caractérise par une
hausse au niveau du montant sur l’économie de 9% pour atteindre 1.425 milliards
fin décembre 2021, un record depuis 5 ans.
Le deuxième point se
rapporte au maintien des concours bancaires à l’Etat, essentiellement à travers
les titres publics. A ce niveau, le trésor a eu à mobiliser en 2021, un montant
total de 557 milliards FCFA.
Autre point positif, est
l’assainissement du portefeuille de crédit des banques et des SFD. Au niveau
des banques, cette amélioration se caractérise par un taux de dégradation du
portefeuille ressorti à 12% en 2022, contre 16% un an plus tôt.
Le dernier point positif,
est relatif au maintien de la rentabilité du secteur bancaire qui révèle un
résultat provisoire de 31 milliards FCFA en 2021, contre 17 milliards FCFA en
2020.
Les
défis
S’agissant des défis, ils se
structurent en cinq (5) points et sont relatifs à la baisse du coût de crédit, à
la réduction des divers frais et commissions, à l’accompagnement des secteurs
de l’agriculture et de l’habitat, à une mobilisation plus accrue de ressources
par les Petites et Moyenne Entreprises à travers le dispositif PME et à la
maitrise du risque de crédit bancaire.
Sur le dernier point, il
ressort que le taux brut de dégradation du portefeuille de crédit des banques
est demeuré relativement élevé. Il se positionne à 12% fin décembre 2021,
contre une moyenne de 11% dans la sous-région.
« Je
voudrais, à cet égard inviter, de nouveau, les établissements concernés à
renforcer l’application stricte de leurs politiques et procédures de gestion du
risque de crédit », a
appelé M. Yaya.
Notons que la réunion a
également connue la présence de Pré Simfétchéou ministre conseiller du président
de la République et de Kossi Ténou, directeur national de la BCEAO.
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