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Faure Gnassingbé, chef de l'Etat |
Ces dernières années, les
initiatives portées par l’Office
Togolais des Recettes (OTR) ne manquent pas au Port Autonome de Lomé (PAL) pour
un port plus compétitif. Si ces réformes à la fois, conjoncturelle et structurelle
améliorent les performances
de la plateforme portuaire du Togo, il n’en demeure pas moins que certains acteurs
portuaires font des pieds et des mains pour saboter les résultats desdites
réformes.
Seul port en eau profonde de
la sous-région et capable d’accueillir des navires de dernières générations, le
Togo mise sur les réformes pour positionner son port en rang des plus
performants et modernes sur le continent et dans le monde.
D’où, les initiatives qui allient
innovation et modernisation des infrastructures, prestations et services du
Port Autonome de Lomé (PAL).
Au nombre de ces réformes,
la dématérialisation totale des services de la plateforme portuaire, une
réforme qui permet au port d’être fonctionnel 24h/24 et 7/7, et d’accroitre la
célérité des services et de limiter les tracasseries pour les acteurs
portuaires.
Et pour faire du Togo un hub logistique de
référence de la sous-région, selon l’axe 1 du Plan national de Développement
(PND), un accent particulier est mis sur la sureté et sécurité au PAL.
Pour désengorger le PAL et
accroitre la célérité de ses activités, le Port sec franc d’Adétikopé est rendu
opérationnel, avec une capacité d’accueillir jusqu’à 120.000 conteneurs.
Aussi, les autorités togolaises ont engagé des
investissements dans la modernisation des infrastructures et l’acquisition
d’équipement de matériel de dernière génération pour optimiser
les processus de gestion des trafics et procédures de traitement des
marchandises au PAL.
Des
résultats palpables
Comme impact direct, la durée de passage de
marchandises est passée de 13,4 à 11,45 jours pour les conteneurs à destination
du Togo et de 16,95 à 15,5 jours pour les conteneurs en transit.
Au niveau des navires en rade, l’on note une
réduction de plus de 5h du temps d’attente passant d’un cumul de 27:42:09 à 22:30:20
De 2020 à 2021, l’activité a connu une hausse
de 13,46% en passant de 25 974 211 à 29 470 695 tonnes.
Dans la foulée, le trafic de transbordement qui a enregistré une croissance de
18,07 % est passé de 1.342.546 conteneurs 2020 à 1.585.101 conteneurs en 2021.
Pendant ce temps, le trafic de conteneurs
passe de 1.725.270 conteneurs à 1.962.304 conteneurs, soit une progression de
13,74%.
En termes de recettes, les chiffres en disent
longs. De 26. 765. 855.257 FCFA en 2017, les recettes ont atteint 34. 919. 565.
452 FCFA en 2021, selon les chiffres provisoires de la direction générale du
PAL.
Aussi, depuis quelques années, le PAL grâce à
ses réformes a réussi à se positionner au rang des 100 ports au monde.
Attention aux
faux pas
Si les résultats témoignent des efforts
engagés par le pays, les défis n’en demeurent pas moins. Au centre des
difficultés, se trouve souvent des acteurs portuaires et pas des moindres aux
antipodes des réformes engagées.
Et malgré la récrimination des usagers, les
lignes semblent ne pas bouger créant quelques fois un désintéressement des
usagers pour la plateforme portuaire de Lomé.
Mais aujourd’hui, il s’agit plus de prendre les
difficultés à bras le corps pour permettre au pays de maintenir sa position et
d’atteindre ses ambitions de hub logistique de la sous-région.
Et quand on sait que le Togo est en
concurrence avec les ports du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Bénin, les
actions de ces rebelles aux réformes doivent être découragées.
Caleb AKPONOU
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