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La coordination nationale de l’UITA-Togo
a formé samedi 23 juillet 2022 à Lomé, ses membres sur les stratégies
de syndicalisation des travailleurs et travailleuses sur l’économie informelle.
Objectif, les outiller à mieux s’organiser pour défendre leurs droits et intérêts
et améliorer leurs conditions et milieu de travail.
L’atelier ouvert par Yawovi
Bissiliou Alawoe, coordonnateur des projets UITA-Togo vise à renforcer la
capacité des participants sur les stratégies de syndicalisation des
travailleurs de l’économie informelle.
Placé sous le thème : « Amélioration des droits et défense des intérêts des
travailleurs-eusses de l’économie informelle par la syndicalisation », l’atelier a réuni les acteurs du secteur informel en
vue de leur organisation en syndicat pour la défense de leurs intérêts.
Selon M. Alawoe, la non
organisation des acteurs de l’économie informelle les fragilise.
« Comment les
travailleurs de l’économie informelle pourvoyeuse de près de 90% d’emplois au
Togo peuvent-ils évoluer en restant chacun isolé dans son travail ? Ne
dit-on pas qu’on gagne plus en se formalisant et en s’unissant ? », s’est-il
interrogé.
« Il est donc impérieux que les travailleurs de l’économie informelle se regroupent dans un premier temps en syndicat pour défendre leurs intérêts puis dans un second temps pour améliorer leurs droits et enfin trouver des tactiques et approches pour l’atteinte et la réussite de ces objectifs », a-t-il expliqué.
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Pourquoi
le syndicalisme ?
Selon
Claire Quenum, facilitatrice de l’atelier, le syndicalisme est un outil de
réclamation et de défense des intérêts des travailleurs.
« Nous savons que l’économie informelle est caractérisée par
des initiatives privées et personnelles qui ne voient toujours pas le
regroupement de ces acteurs et plus forte raison leur regroupement en syndicat.
L’atelier va essayer de montrer le bien-fondé pour les travailleurs de se
regrouper en syndicat parce que le syndicat permet de défendre les intérêts et
les droits des travailleurs d’un secteur donné », a-t-elle déclaré.
En
effet, il y a des droits humains reconnus pour tous et pour chacun dont le
droit à l’emploi, le droit à de bonne condition de travail, le droit à une
bonne condition de vie…
« Seulement chaque personne ne pourra pas se lever et devant
une autorité et réclamer le respect de ces droits. Or, quand on est organisé,
il est plus facile de faire le plaidoyer pour le respect de ces droits dans
tous les domaines », a
indiqué Mme Quenum.
Rappelons que la cérémonie de l’ouverture a été marquée par la présence de Emilie Viho, coordinatrice projet Femmes de l’UITA-Togo qui a rappelé aux participants de l'atelier le rôle de la syndicalisation dans l'amélioration des droits et la défense des intérêts des travailleurs et travailleuses et ajouté que la rencontre est très importante pour les femmes qui sont les plus représentées dans le secteur informel.
@gapola
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